Astuces pour travailleurs autonomes au Québec
Employé libéral, le travailleur autonome effectue des tâches rémunérées pour son propre compte. Il n’est donc pas sous l’autorité d’un chef et n’est pas considéré comme salarié d’une entreprise. À noter tout de même qu’être son propre patron au Québec présente quelques contraintes! Comment devrait donc s’y prendre tous les travailleurs autonomes? Réponses.
Essayer de réduire les impôts
Tous types d’emplois au Québec doivent toujours être déclarés et enregistrés: payer les taxes et impôts sont donc le devoir de toutes les petites, moyennes et grandes entreprises. Les travailleurs autonomes sont également concernés et sont ainsi tenus de déclarer leurs revenus et dépenses pour pouvoir calculer leurs taux d’impôts. Que fera alors l’employé libéral s’il n’a pas de contrat pendant 1 mois ou même une année? En fait, il est possible de diminuer le taux d’impôts en déduisant toutes les dépenses en rapport avec le métier: tous les travailleurs autonomes ont en effet le droit de réduire la déclaration de dépense pour pouvoir diminuer le coût d’impôts.
Gérer équitablement les biens professionnels et personnels
Les travailleurs autonomes ont la possibilité de déduire les dépenses si par exemple ils installent leur local chez eux. Ce qui permettra ainsi de mieux répartir les charges sur l’hypothèque, le chauffage, le téléphone ou encore la connexion Internet et tant d’autres. À noter que pour être équitable, le partage est calculé selon le nombre de pièces de la maison et l’espace utilisé pour le bureau. Il en est de même pour le moyen de transport: mais dans le cas d’une auto, il est important d’avoir tous les documents justifiant le pourcentage d’utilisation professionnelle. Cela permet d’éviter les sanctions lors de la vérification du fisc. Il est utile de savoir que le déplacement depuis le domicile jusqu’au bureau n’est pas compté dans le contexte professionnel.
Faire plusieurs placements d’argent sans les confondre
D’abord, il est important de signaler que pour les autres placements (mis à part le REER), l’idéal est de ne pas oublier de déduire les frais admissibles: ces derniers concernent plus précisément les intérêts d’un prêt si le salarié indépendant veut effectuer des investissements. Il faut faire attention, car les règles de placement ne sont pas les mêmes. Attention notamment aux transactions régulières car elles peuvent être considérées comme revenus: dans ce cas, le coût des charges et taux d’impôts vont obligatoirement augmenter. Heureusement il est quand même possible d’éviter le problème! La Loi de l’impôt sur le revenu au Québec permet en effet de requalifier les revenus provenant des actions ou obligations, c’est-à-dire les biens du travailleur autonome, tout en écartant les options.
Un travailleur autonome, c’est des heures de travail très flexibles, une clientèle très variable mais un salaire parfois incertain. Indépendante et libérale, cette catégorie de salariés gagne sa vie selon la saison et/ou le prix convenu pour une prestation. Face à cette irrégularité des revenus, comment les travailleurs autonomes font face aux possibles soucis d’argent? Grâce à une bonne gestion du revenu qui leur permet de surveiller leurs arrières, investir et parfois augmenter encore plus leurs fonds.